Avec sa nouvelle gamme pour les femmes, Ricard revampe le cocktail anisé.

En lancant Red Bliss et Yellow Bliss, Ricard affronte un double défi marketing :

. moderniser l’image de marque de son produit phare – le fameux « Un Ricard, sinon rien » des années 80.

. développer une clientèle hors pastis traditionnel, en faisant jouer à « Ricard » le rôle de marque caution.

C’est d’évidence le but poursuivi par la gamme des deux cocktails Red Bliss (cranberry, orange) et Yellow Bliss (pomelo, menthe), tous deux complétés d’une « pointe d’anis » et signés Ricard.

Pourquoi ces noms ?
A première analyse, on dira que la sonorité, l’évocation du baiser (kiss, certainement plus connu que bliss), l’association à des couleurs ont tout pour plaire à une clientèle nouvelle – en l’occurrence féminine et plutôt populaire – en construisant un univers d’un romantisme à la « Harlequin ».

Mais plus profondément, ces noms sont une belle illustration de la politique de long terme de la société Ricard.
Aujourd’hui les cocktails comprenant du pastis ont des noms qui évoquent l’univers sympathique mais désuet et franchement machiste des films d’Audiard : le Mazout, le RG, la Tronçonneuse, le Pérozoute, le Rorou, etc.

Les noms Red Bliss ou Yellow  Bliss gardent leur « pointe d’anis » avec la finale « iss », mais s’ouvrent à un univers différents en  répliquant tout simplement la mécanique de cocktails appréciés des femmes comme Pink Love ou White lady. Le fait que le nom Ricard apparaissant fortement sur le pack, et qu’ils bénéficient de son puissant soutien, ne peut que participer à la construction d’une equity « Ricard » plus sophistiquée et plus contemporaine.

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