La barre des 100 millions de .com* a été franchie fin janvier. Cela confirme, s’il en était encore besoin, que la difficulté en matière de recherche de noms est plus élevée quand il s’agit de trouver un nom disponible sur Internet qu’en tant que marque. Pour mémoire : on compte environ 15 millions de marques actives dans le monde, mais 100 millions de .coms. Notons enfin que, toutes extensions confondues, on dénombre aujourd’hui 250 millions de noms de domaines.

Alors, quelles conséquences et quelles alternatives pour la création de noms de marques ?

SCENARIO N° 1 :  SE PASSER DU .COM

Même si le .com restera toujours, en termes de trafic et d’image, la reine des extensions, toutes les entreprises n’en ont pas forcément besoin et peuvent se satisfaire d’une extension générique moins courue, comme le .net ou le .eu qui sont des alternatives intéressantes, et mieux encore les .pays. La France ne compte que 2 millions de.fr, la marge de progression est donc encore très forte et l’on peut facilement trouver de très beaux noms disponibles dans cette extension. Jugez plutôt : on compte au 15 février  près de 190.000 .com contenant le terme « phone », mais seulement 27.000 en .net, 13.000 en .org et 3.700 en .fr.

Qui est concerné : toutes les entreprises dont l’activité est purement nationale ou locale, et n’ont pas de volonté d’internationalisation à moyen ou long terme. Les associations, qui peuvent se satisfaire d’un .org. Les entreprises qui en outre n’ont pas besoin de vendre en ligne.

Notre recommandation : se limiter au .fr ne dispense pas d’aller vérifier si le .com est pris et par qui. En cas de site parking, les risques seront minimes, en revanche, si le .com est lié à un site actif, il est important de vérifier que ce site ne correspond pas à des droits sur le nom qui seraient opposables (notamment si l’activité est la même).

SCENARIO N°2 : RACHETER UN .COM

Il y a 100 millions de .com, certes, mais tous ne correspondent pas à des sites actifs. Nombreux sont ceux qui ouvrent sur la page d’attente d’un registrar (EuroDNS, Gandi, OVH…), ou une page parking (site d’attente présentant des liens sponsorisés), ou même une page inaccessible. Contrairement aux marques, il existe un second marché très actif pour les noms de domaines. Cela peut donc être une solution, mais son coût est très variable et il est difficile de l’anticiper (sauf pour les noms courts et signifiants qui seront systématiquement TRES chers). Un nom peut se racheter pour 500 euros, comme pour plusieurs millions de dollars. En 2009, Toys’R Us a payé 5 millions de dollars pour racheter toys.com. Quant à Facebook, il lui en a coûté 8,5 millions de dollars pour racheter le nom fb.com.

Qui est concerné : toute société désireuse de compléter son portefeuille de noms de domaines par un .com; en revanche, impatients s’abstenir. Ni le résultat, ni le prix ne sont jamais garantis.

Notre recommandation : faites-vous accompagner dans vos démarches, il existe des professionnels qui savent négocier et racheter les noms de domaines. Le temps que vous y passerez ne compensera jamais l’économie que vous feriez.

SCENARIO N°3 : OPTER POUR UN .BRAND

L’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est un organisme américain, créé en 1998, pour gérer l’attribution des noms de domaines de premier niveau au niveau mondial. Afin d’ouvrir de nouvelles extensions pour les internautes et favoriser la compétition entre les registres internet, l’ICANN a décidé de créer en 2012 de nouvelles extensions internet, les « new GTLD ». Ces nouvelles extensions concerneront des communautés linguistiques (comme le .brz pour la Bretagne), des entités géographiques (.africa ou .corsica), des activités sectorielles (.bank, .law, .radio, .hotel…) ou encore les entreprises qui souhaiteront se doter de leur propre .brand. Toutes les marques du groupe Canon, qui en a déjà fait la demande, seront regroupées derrière un unique .canon.

La période de dépôts de candidature a été officiellement ouverte par l’ICANN le 12 janvier ; elle prendra fin le 29 mars 2012 . Plus de 200 projets de « newGTLD » sont actuellement déclarés ; l’ICANN se dit prête à en accepter jusqu’à 500 lors de cette première phase.

Qui est concerné : dans un premier temps, les régions, les villes (les .paris, .berlin et .london ont été demandés par les villes éponymes), et surtout les grandes entreprises. Car cette nouvelle extension aura un coût très élevé : compter 500.000 US$ pour les dépôts de candidature à l’ICANN (185.000 € pour soumettre le dossier à l’ICANN, hors frais de conseil, d’étude de faisabilité, d’accompagnement technique…). Ce type d’extension n’est donc clairement pas à la portée de tout le monde.

En revanche, dans un deuxième temps, lorsque seront connus les dossiers et les extensions validés par l’ICANN, il conviendra de s’intéresser aux extensions qui peut-être faciliteront la prise de décision : un viticulteur du bordelais pourra se contenter d’un .wine, même s’il exporte en Russie et en Chine, et une grosse PME nantaise s’intéresser au .aquitaine.

Notre recommandation : attendre la mise en œuvre de ces nouvelles extensions pour envisager de nouvelles opportunités de dépôts.

SCENARIO N°4 : CREER OU TROUVER UN NOM DISPONIBLE EN .COM

C’est devenu très compliqué, ceux qui s’y sont frotté y ont laissé des heures de vérifications et de frustration. Et pourtant, on peut encore trouver de très beaux noms disponibles. Mais pour cela, il faut savoir quels types de noms sont encore disponibles en .com, et comment les trouver. C’est l’un des savoir-faire de Timbuktoo-Naming : nous savons créer des noms qui sont disponibles en .com et dans chacune des 750 extensions existantes à ce jour. Nous avons l’expérience et les outils pour le faire.

Notre recommandation : trouver des noms disponibles en tant que noms de domaines tout comme en marque ne peut plus relever de la chance ou du hasard. La barrière Internet et juridique est devenue trop élevée. Il n’y a pas da fatalité, on peut encore trouver et créer de beaux noms disponibles, mais pour cela il faut savoir se faire accompagner et laisser faire ceux qui en ont fait leur expertise.

* Source : DomainTools.

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