Martine Talbot, l’heureuse fondatrice de Buzz quitte le Marais pour installer au coeur de Paris son show-room consacré à la décoration intérieure.

Le nom de la rue ne vous dira peut-être rien : il s’agit de la rue Duphot, une petite rue parallèle à la rue Cambon, qui part de la Madeleine et descend jusqu’à la rue Saint-Honoré. Le nom de Duphot n’est pas rentré dans les grandes pages de l’histoire, même si ce jeune général qui combattit sous les ordres de Napoléon Bonaparte se fit remarquer pendant la campagne d’Italie (1796).

En revanche, retenez ce nom aujourd’hui : cette rue pourrait être classée au guide des rues « fashionistas » de la capitale.

A l’angle des rues Saint-Honoré et Duphot, Galliano a installé sa magnifique boutique et ses vitrines aux incroyables mises en scènes; l’hôtel Burgundy – nouveau Palace parisien – y a ouvert il y a quelques mois, après 3 ans de travaux… suivi de peu par Martine et le show-room de Buzz.

Ce n’est pas un hasard si Martine a choisi ce quartier de la mode. En effet, elle présente ainsi son approche :
« Je parle souvent de « stylisme intérieur » plutôt que de « décoration intérieure » car il me semble qu’aujourd’hui, nous décorons nos intérieurs avec la même recherche que celle que nous avons pour la mode, soit :
– le désir de créer notre propre « style » d’intérieur, reflet de notre personnalité et de nos goûts
– l’envie de mêler objets du passé (chine / récup / héritage) et objets du présent (créations de designers)
– la possibilité de faire cohabiter des produits ou des marques haut de gamme avec des objets plus fonctionnels type Ikéa ou Habitat (de même qu’on mêle aisément une jupe Dior et un top Mango ou H&M).»

A deux pas de la rue Duphot, sur la ravissante place de l’église Polonaise, se font face le brésilien Carlos Miele et l’italien Cavalli, non loin de l’éternelle et magique parisienne Coco, qui règne sur la rue Cambon… et, dernière arrivée du quartier, la jeune et jolie créatrice russe Viktoria Bagryantseva qui a ouvert sa boutique Lyubov.

La créativité culinaire n’est pas en reste d’ailleurs : Pierre Hermé a ouvert un magasin rue Cambon il y a deux ans. Je découvre à ce propos, en consultant la biographie de Pierre Hermé, que ce dernier a lancé en 2008 des macarons Haute-Couture : des macarons « sur mesure à l’image des goûts et de la
personnalité d’un fan et qui demeure à jamais sa propriété exclusive ».

Dans l’univers du luxe et de la gastronomie, le Mandarin Oriental, qui devrait ouvrir rue Saint-Honoré en 2011, devrait lui aussi promettre 1001 merveilles pour les yeux et les papilles.

Dans ce triangle d’or de la mode et de la créativité, le show-room de Buzz présente une approche originale en matière de décoration intérieure, basée sur le travail de créateurs et artisans qui réalisent pour les clients de Buzz des produits sur mesure et personnalisés, auquel Martine ajoute sa « patte » sur le plan du conseil et du service.

Le vernissage se tenait le 18 octobre. Amoureux du beau, mordu de création sous toutes ses formes, Helmut, notre moutonnesque mascotte, y jouait les maîtres de cérémonies, pour le plus grand plaisir des invités.

Si vous passez dans le quartier, n’hésitez pas à passer le porche du n° 18. Au fond à droite côté patio, vous découvrirez un endroit magique, où le beau et la créativité n’ont d’égal que l’hospitalité de Martine. Et si vous dites que vous venez de la part de Delphine, nul doute qu’elle vous offrira un café.